Moine : Komusô
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- Soshi Noami
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Moine : Komusô
Comme je n'ai rien trouvé dans le forum à leur sujet, voici donc un premier jet d'une transcription de la figure des komusô dans Rokugan :
Les komusô sont issus d’un des clans les plus anti-shinsei qu’il y ait, le Scorpion. Il se trouva cependant qu’un jour, un samourai qui avait grandement mérité au service de sa famille voulut prendre sa retraite et entrer dans les ordres et suivre la voie de Shinsei. Il alla demander l’autorisation à son Daimyo qui la lui refusa, prétextant qu’il était encore trop jeune et que son clan avait besoin de lui. Il obtint cependant un poste en tant que professeur dans un dojo et lorsque ses élèves devinrent eux-mêmes sensei dans ce dojo, il retourna voir son Daimyo pour renouveler sa requête. N’ayant plus de raison à lui opposer, son Daimyo lui fixa cependant trois conditions*, selon la légende :
- « Tu n’auras pas de temple et ne pourras rester dans ceux des autres »
- « Tu ne pourras utiliser ni la parole ni l’écrit pour propager le shinséisme »
- « Tu ne pourras révéler ton visage qu’à ceux ayant atteint ce que tu cherches »
Le lendemain, l’ex-samourai vint dire adieu à son daimyo en habit de pèlerin, un shakuhachi à la main et le visage caché sous un de ces chapeau-panier.
Quelques années plus tard, ce daimyo obtint de l’Empereur que son ancien vassal et ses disciples puissent parcourir librement Rokugan et le monopole de l’utilisation du shakuhachi en dehors des théatres.
Les komusô sont une secte de moines mendiants parcourant Rokugan en tout sens pour se rendre aux divers sites sacrés. Ils ont d’ailleurs développé de nombreuses routes de pèlerinages. Plutôt que de méditer en zazen, ils ont une technique basé sur leur respiration, suizen, et qui trouve son expression à travers le shakuhachi. Ils pensent également que le fait que leur méditation soit publique profite à ceux qui les entendent et plusieurs histoires de passants ayant atteints l’éveil alors qu’ils écoutaient un komusô existent.
Par ailleurs, comme ils sont toujours cachés sous leur chapeau et puissent circuler librement dans Rokugan, leur ordre offre un déguisement de premier ordre aux espions, criminels, etc. il est devenu traditionnel à l’entrée de certains fiefs au daimyo plus ou moins paranoïaques que les gardes demandent au komusô de jouer du shakuhachi (instrument réputé très difficile) pour s’assurer qu’il s’agit d’un vrai moine (ND 30). Si le voyageur échoue, il est traité comme un espion ou un criminel en fuite, ce qui a totues les chances de signifier sa mise à mort à court terme.
* : certaines mauvaises langues disent qu’il y avait en fait quatre conditions, la quatrième étant « Tu resteras à mon service ».
Obédience : Shinséisme
Compétences : musique (Shakuhachi), méditation, navigation, théologie, craft (shakuhachi), bâton (shakuhachi), athlétisme
Technique : Les komusô n’ont accès qu’aux kiho de l’Air et du Vide. Ils peuvent remplacer leur rang en méditation par leur rang en musique (shakuhachi) pour tous les jets faisant appel à méditation. Les personnes entendant le komusô jouer de son shakuhachi gagnent [rang de maitrise du komusô] augmentations gratuites à leurs actions pour la durée du morceau. S’ils ne font pas ensuite un don au komusô, ils subissent un malus de [rang de maitrise du komusô] dés à lancer pendant [rang de maitrise du komusô] jours.
Edit : ai changé l'écriture de "komusou" à "komusô"
Les komusô sont issus d’un des clans les plus anti-shinsei qu’il y ait, le Scorpion. Il se trouva cependant qu’un jour, un samourai qui avait grandement mérité au service de sa famille voulut prendre sa retraite et entrer dans les ordres et suivre la voie de Shinsei. Il alla demander l’autorisation à son Daimyo qui la lui refusa, prétextant qu’il était encore trop jeune et que son clan avait besoin de lui. Il obtint cependant un poste en tant que professeur dans un dojo et lorsque ses élèves devinrent eux-mêmes sensei dans ce dojo, il retourna voir son Daimyo pour renouveler sa requête. N’ayant plus de raison à lui opposer, son Daimyo lui fixa cependant trois conditions*, selon la légende :
- « Tu n’auras pas de temple et ne pourras rester dans ceux des autres »
- « Tu ne pourras utiliser ni la parole ni l’écrit pour propager le shinséisme »
- « Tu ne pourras révéler ton visage qu’à ceux ayant atteint ce que tu cherches »
Le lendemain, l’ex-samourai vint dire adieu à son daimyo en habit de pèlerin, un shakuhachi à la main et le visage caché sous un de ces chapeau-panier.
Quelques années plus tard, ce daimyo obtint de l’Empereur que son ancien vassal et ses disciples puissent parcourir librement Rokugan et le monopole de l’utilisation du shakuhachi en dehors des théatres.
Les komusô sont une secte de moines mendiants parcourant Rokugan en tout sens pour se rendre aux divers sites sacrés. Ils ont d’ailleurs développé de nombreuses routes de pèlerinages. Plutôt que de méditer en zazen, ils ont une technique basé sur leur respiration, suizen, et qui trouve son expression à travers le shakuhachi. Ils pensent également que le fait que leur méditation soit publique profite à ceux qui les entendent et plusieurs histoires de passants ayant atteints l’éveil alors qu’ils écoutaient un komusô existent.
Par ailleurs, comme ils sont toujours cachés sous leur chapeau et puissent circuler librement dans Rokugan, leur ordre offre un déguisement de premier ordre aux espions, criminels, etc. il est devenu traditionnel à l’entrée de certains fiefs au daimyo plus ou moins paranoïaques que les gardes demandent au komusô de jouer du shakuhachi (instrument réputé très difficile) pour s’assurer qu’il s’agit d’un vrai moine (ND 30). Si le voyageur échoue, il est traité comme un espion ou un criminel en fuite, ce qui a totues les chances de signifier sa mise à mort à court terme.
* : certaines mauvaises langues disent qu’il y avait en fait quatre conditions, la quatrième étant « Tu resteras à mon service ».
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Compétences : musique (Shakuhachi), méditation, navigation, théologie, craft (shakuhachi), bâton (shakuhachi), athlétisme
Technique : Les komusô n’ont accès qu’aux kiho de l’Air et du Vide. Ils peuvent remplacer leur rang en méditation par leur rang en musique (shakuhachi) pour tous les jets faisant appel à méditation. Les personnes entendant le komusô jouer de son shakuhachi gagnent [rang de maitrise du komusô] augmentations gratuites à leurs actions pour la durée du morceau. S’ils ne font pas ensuite un don au komusô, ils subissent un malus de [rang de maitrise du komusô] dés à lancer pendant [rang de maitrise du komusô] jours.
Edit : ai changé l'écriture de "komusou" à "komusô"
Dernière modification par Soshi Noami le 17 déc. 2009, 05:39, modifié 1 fois.
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Re: Moine : Komusou
Ne serait-il pas plus pratique de l'écrire komusô ? Les Français non japonisants n'ont pas l'habitude de la transcription des "o" longs en "ou", et ont une forte tendance à le prononcer à la française. Ce qui donnerait "comuzou" au lieu de "comousso'o" ! 
- Soshi Noami
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Re: Moine : Komusô
Désolé pour l'anglicisme, comme j'ai les bouquins en anglais, je ne savais pas comment craft avait été traduit.
Pour le VD, le jo m'a effectivement l'air d'être une bonne comparaison. J'avoue que je n'avais pas réfléchi plus que ça à ce point de règle, il me semblait que cette flûte avait été évoqué dans un supplément 1ère édition.
Je note pour l'écriture plus francophone friendly et je vais corriger mon premier poste pour en tenir compte.
Pour le VD, le jo m'a effectivement l'air d'être une bonne comparaison. J'avoue que je n'avais pas réfléchi plus que ça à ce point de règle, il me semblait que cette flûte avait été évoqué dans un supplément 1ère édition.
Je note pour l'écriture plus francophone friendly et je vais corriger mon premier poste pour en tenir compte.
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Re: Moine : Komusô
Quand je vois ça, je lis comousso, effectivement.komusô
D'ailleurs c'est comme ça qu'il faut lire, LdB L5A 1ere ed dixit.
- Soshi Noami
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Re: Moine : Komusô
Juste pour que tout le monde ait une idée assez précise de ce qu'est un Komusô, voici une petite image.


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Re: Moine : Komusô
Pour la petite histoire, en faisant un parallèle avec le Japon : durant la période d'Edo, la secte Fuke (une école de la secte bouddhique Zen) dont font partie les komusô, était exclusivement réservée aux bushi. Pour cette raison, il n'étaient pas obligés de se raser le crâne comme les autres moines bouddhistes.
Plus encore, comme tous les voyageurs, ils avaient le droit d'être armés d'un wakizashi ! Alors que les autres moines pouvaient juste compter sur la protection des buddha... .
Forcément, le fait d'avoir le droit d'e se promener masqué et armé faisait de la vêture du komusô l'un des déguisements les plus prisés par les shinobi !
Le boîtier qu'ils portent sur le torse s'appelle un gebako 偈箱 "boîte à versets" dans laquelle ils rangent leurs partitions, sûtra, ou l'argent qu'ils mendient. La plupart des représentation montre les kanji 明暗 myô-an ("clarté et ténèbre") écrits dessus. Ca désigne le nom du temple d'où ils sont issus, en l'occurence, le Myôan-ji 明暗寺 à Kyôto.
Il y avait deux autres temples de komusô : le Ichigetsu-dera 一月寺 dans la province du Shimôsa, et le Reihô-ji 鈴法寺 dans le Musashi.

Plus encore, comme tous les voyageurs, ils avaient le droit d'être armés d'un wakizashi ! Alors que les autres moines pouvaient juste compter sur la protection des buddha... .
Forcément, le fait d'avoir le droit d'e se promener masqué et armé faisait de la vêture du komusô l'un des déguisements les plus prisés par les shinobi !
Le boîtier qu'ils portent sur le torse s'appelle un gebako 偈箱 "boîte à versets" dans laquelle ils rangent leurs partitions, sûtra, ou l'argent qu'ils mendient. La plupart des représentation montre les kanji 明暗 myô-an ("clarté et ténèbre") écrits dessus. Ca désigne le nom du temple d'où ils sont issus, en l'occurence, le Myôan-ji 明暗寺 à Kyôto.
Il y avait deux autres temples de komusô : le Ichigetsu-dera 一月寺 dans la province du Shimôsa, et le Reihô-ji 鈴法寺 dans le Musashi.
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Re: Moine : Komusô
Et leur baton de pelerin (je crois en avoir vu dans des illustration), etait ce les seuls a le porter ?


Miya tsuyu
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Re: Moine : Komusô
Pour les komusô, c'est plutôt difficile de déambuler dans les rues en jouant du shakuhachi avec un bâton coincé sous le bras.... 
Mais, en effet, les moines modèle courant pouvaient avoir une canne ou un bâton... Ce n'est pas une arme... officiellement !
Il parait même que certains moines savaient utiliser certains de leurs ustensiles liturgiques comme arme de poing : les kongô-sho 金剛杵, par exemple.

Mais, en effet, les moines modèle courant pouvaient avoir une canne ou un bâton... Ce n'est pas une arme... officiellement !
Il parait même que certains moines savaient utiliser certains de leurs ustensiles liturgiques comme arme de poing : les kongô-sho 金剛杵, par exemple.

- Soshi Noami
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Re: Moine : Komusô
Je ne savais pas tout ça. Je pense que ça s'intégrerait facilement avec ce que j'ai décrit plus haut, si ça satisfait tout le monde.Akaguma a écrit :Pour la petite histoire, en faisant un parallèle avec le Japon : durant la période d'Edo, la secte Fuke (une école de la secte bouddhique Zen) dont font partie les komusô, était exclusivement réservée aux bushi. Pour cette raison, il n'étaient pas obligés de se raser le crâne comme les autres moines bouddhistes.
Plus encore, comme tous les voyageurs, ils avaient le droit d'être armés d'un wakizashi ! Alors que les autres moines pouvaient juste compter sur la protection des buddha... .
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Re: Moine : Komusô
Alors qu'au Japon, n'importe quel heimin en voyage à le droit de porter un wakisashi, il me semble qu'à Rokugan, il n'y a que les samurai qui ont le droit d'en avoir un.
- Soshi Noami
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Re: Moine : Komusô
En effet, à Rokugan, le wakizashi ne peut être posséder que par un samourai.
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Re: Moine : Komusô
Qu'est-ce que le heimin lambda rokuganais a le droit d'emporter en voyage pour se défendre contre d'éventuels bandits ?







