
[Commentaires] Les Textes de Pénombre
Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
- Shosuro Akae
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La nouvelle avec Ameiko est très chouette  
  
			
									
									 
  
"Et les p?tales de fleurs de cerisiers tombent d?j?..."
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- Hida Kekkai
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juste une explication de texte"Privés de leurs suzerains, les heimin des terres du Scorpion étaient sans défense. Ils ne méritaient pas plus que moi de connaitre la peur et d'être abandonnés. Et je pouvais toujours me servir de mon sabre. C'est sur les terres du Scorpion que j'appris que vos armées marchaient vers le Col de Beiden. Que vous aviez frappé la Grue et avanciez aux côtés des serviteurs du Dieu Déchu".
"Et vous ne vous êtes pas précipitée pour nous affronter ?"
"Non"
"Pourquoi ?"
"Parce que je ne souhaitais pas abandonner mes ancêtres... et que j'avais la conviction qu'en marchant avec l'Outremonde vous veniez de renier les votres."
 :
 :je ne comprend pas bien la derniere réplique. En quoi combattre contre la horde la samouraï renie ses ancêtres ?

Eppur si muove
						- matsu aiko
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de rien 
ça entrerait plutôt dans le cadre de la "mort inutile" et de la solution de facilité non ?
je l'ai peut-être mal exprimé (en me relisant, j'ai aussi vu une ou deux loooooongues phrases qu'il va falloir que je coupe... décidement, la ponctuation est mon fléau personnel...) mais le problème quand on est ronin, c'est pas de mourir.
n'importe qui peut mourir. surtout s'il veut le faire et surtout s'il voit ça comme le seul moyen de préserver ce qui lui reste d'honneur. Mourir au combat est encore (à défaut du seppuku qu'on ne peut normalement faire sans permission), la seule mort honorable que puisse espérer un ronin (ou un quéteur de mort d'ailleurs...)
Akodo Ameiko a refusé de rejoindre les quéteurs de mort, tout comme elle a refusé de prendre un autre nom. Elle est restée telle qu'elle était, sauf qu'elle ne s'appelait plus Akodo.
Mais qu'elle porte ou non ce patronyme, il lui fallait bien vivre en honorant ceux qui lui avaient prété un nom auquel elle ne pouvait plus prétendre alors qu'elle sentait bien (en prenant son épée par exemple...) qu'ils l'accompagnaient toujours.
Il lui fallait donc agir comme ils l'auraient fait et les Akodo ne sont pas du genre à rechercher une mort inutile par orgueil personnel, n'est ce pas ?
plus clairement : pour moi, son histoire témoigne de ce que c'est que de vivre sur le fil du rasoir, de l'honneur. Quand tu es pris en défaut en tant que samurai, tu n'as que deux possibilités (dans la mesure ou on te laisse choisir...) :
- tu t'ouvres le ventre
- tu continue à vivre dans la honte
si tu parviens à racheter ta honte (Toturi par exemple), alors tu deviens un héros
sinon, tu deviens un chien
mais si tu t'ouvres le ventre, d'une manière ou d'une autre, tu n'es plus personne
			
									
									
						
tu penses que maintenant qu'ils n'ont plus de descendants (au moment ou Ameiko a pris sa décision), les ancêtres Akodo apprécieraient que quelqu'un qui continue à se réclamer d'eux aille se jeter toute seule face à une armée ?je ne comprend pas bien la derniere réplique. En quoi combattre contre la horde la samouraï renie ses ancêtres ?
ça entrerait plutôt dans le cadre de la "mort inutile" et de la solution de facilité non ?
je l'ai peut-être mal exprimé (en me relisant, j'ai aussi vu une ou deux loooooongues phrases qu'il va falloir que je coupe... décidement, la ponctuation est mon fléau personnel...) mais le problème quand on est ronin, c'est pas de mourir.
n'importe qui peut mourir. surtout s'il veut le faire et surtout s'il voit ça comme le seul moyen de préserver ce qui lui reste d'honneur. Mourir au combat est encore (à défaut du seppuku qu'on ne peut normalement faire sans permission), la seule mort honorable que puisse espérer un ronin (ou un quéteur de mort d'ailleurs...)
Akodo Ameiko a refusé de rejoindre les quéteurs de mort, tout comme elle a refusé de prendre un autre nom. Elle est restée telle qu'elle était, sauf qu'elle ne s'appelait plus Akodo.
Mais qu'elle porte ou non ce patronyme, il lui fallait bien vivre en honorant ceux qui lui avaient prété un nom auquel elle ne pouvait plus prétendre alors qu'elle sentait bien (en prenant son épée par exemple...) qu'ils l'accompagnaient toujours.
Il lui fallait donc agir comme ils l'auraient fait et les Akodo ne sont pas du genre à rechercher une mort inutile par orgueil personnel, n'est ce pas ?
plus clairement : pour moi, son histoire témoigne de ce que c'est que de vivre sur le fil du rasoir, de l'honneur. Quand tu es pris en défaut en tant que samurai, tu n'as que deux possibilités (dans la mesure ou on te laisse choisir...) :
- tu t'ouvres le ventre
- tu continue à vivre dans la honte
si tu parviens à racheter ta honte (Toturi par exemple), alors tu deviens un héros
sinon, tu deviens un chien
mais si tu t'ouvres le ventre, d'une manière ou d'une autre, tu n'es plus personne
- matsu aiko
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je suis tout à fait d'accord avec ta vision...à un détail près : si on te lit littéralement, tu as l'air de dire qu'il vaut toujours mieux vivre, parce que l'on a une chance de racheter sa honte. Mais il y a des fois où, pour toi et ton clan, mieux vaut choisir la mort.Pénombre a écrit :plus clairement : pour moi, son histoire témoigne de ce que c'est que de vivre sur le fil du rasoir, de l'honneur. Quand tu es pris en défaut en tant que samurai, tu n'as que deux possibilités (dans la mesure ou on te laisse choisir...) :
- tu t'ouvres le ventre
- tu continue à vivre dans la honte
si tu parviens à racheter ta honte (Toturi par exemple), alors tu deviens un héros
sinon, tu deviens un chien
mais si tu t'ouvres le ventre, d'une manière ou d'une autre, tu n'es plus personne
- Pénombre
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y a pas d'absolu 
en termes rolistique, je laisse le joueur se débrouiller : s'il estime que sa mort est nécessaire, je l'en empèche pas, surtout s'il lui "donne un sens"
maintenant, c'est clair que d'un point de vue ludique, je trouve bien plus intéressant de jeter à mes joueurs des trucs qui les obligent à inciter leurs persos à se dépasser, même s'ils prennent des risques
plutôt que (comme je connais certains mj qui en sont friands) de les attendre en embuscade et les forcer dans des situations ou il n'y a pas d'issue réelle.
Je ne dis pas que l'issue doit toujours être "bonne" ni entrainer un happy end mais que je préfère jouer la loi des conséquences : si un joueur en arrive à devoir suicider son personnage pour protéger des intérets supérieurs (l'honneur de son clan, de l'empire, de ses amis...), c'est parce qu'il aura échoué à saisir les autres alternatives qui lui auront été offertes de réussir
pas parce que "c'est comme ça que ça fonctionne les samurai". Même dans les trucs les plus carrés (se venger d'un vieil ennemi en sachant que l'on va droit à la mort par exemple) je tente d'offrir des alternatives crédibles, même si elles ne sont pas forcément satisfaisantes pour le joueur (alors qu'elles pourraient l'etre pour le perso) ni forcément évidentes à percevoir. Et après, je laisse le pj mener son personnage comme il l'entend.
disons en résumé que lorsque je songe aux risques probables que je fais courir à mes joueurs (ou que je rédige un truc impliquant des personnages romancés), je me pose toujours la question suivante : si cet embranchement là mène à une mort, est-ce obligatoire
si non, quelles sont les autres manières que les pjs auraient de réussir quand même
si oui, doit-elle forcément être honorable ou honteuse ?
et je me laisse autant que possible le maximum d'options, ce qui fait que généralement, quand on en arrive à songer sérieusement à s'ouvrir le ventre à ma table, ça n'est pas parce qu'on a botché un jet de dés d'Etiquette ou que l'on a eu 1 minute d'inattention ou de mauvaise interprétation d'un perso correct
le jour ou un mj me fait un coup pareil, je quitte sa table aussi sec et par conséquent, j'essaie de me rappeler que même s'ils jouent des samurai, férus d'honneur, d'étiquette et de courage, je ne suis pas forcément obligé de prendre mes joueurs en otage en les obligeant à chaque respiration à risquer la vie de leurs persos
y a les combats pour ça
l'honneur, je préfère qu'il ait un sens et que selon la forme de Shinsei "échouer donne la possibilité de recommencer plus intelligemment"
le joueur peut recommencer
mais si ça n'est pas indispensable autant qu'il le fasse avec le même personnage, non ? même si c'est pour qu'il meure ensuite, ça lui donnera une véritable densité et il pourra dire qu'il est mort au combat ou parce qu'il a voulu être lui-même jusqu'au bout
pas parce qu'un type planqué derrière un paravent qui se targue d'avoir lu davantage de choses que les joueurs a décidé que leur interprétation ne convenait pas à ce qu'il considérait comme étant "jouer un samurai honorable"
j'aime tous les styles de jeu, sauf un
celui ou l'on prend les joueurs les joueurs en otages en leur imposant une vision du monde stérile, archétypique dans laquelle on ne leur laisse aucune place pour maneuvrer.
voilà pourquoi je refuse de faire jouer un scénario du type "le moindre mal"
pourquoi ? parce que quoi que fassent les joueurs, qu'ils soient géniaux ou des brèles, au mieux, quel que soit leur talent, ils devront forcément choisir entre garder un personnage déjà grillé qui ne vivra plus jamais une vie normale ou "mourir avec honneur" pour les besoins du scénarion auquel il ne pouvait échapper. tout ça parce qu'ils ont mis les pieds dans un truc choisi par le mj et contre lequel ils ne pouvaient absolument rien faire.
je plains tous ceux qui jouent à des tables ou on les incite à venir se distraire de cette manière : choisis la claque que tu va prendre et de toute manière, ça ne t'apportera strictement rien par la suite
si les joueurs doivent prendre des risques, autant que ce soit pour quelque chose d'utile. Ils sont là pour s'amuser et s'ils doivent mourir, j'aimerai autant que possible qu'ils y trouvent plus de sens (et de plaisir paradoxalement) que de se dire "on m'a pris pour un con en me demandant de jouer à pile ou face sans me laisser la possibilité de refuser de lancer la pièce"
			
									
									
						
en termes rolistique, je laisse le joueur se débrouiller : s'il estime que sa mort est nécessaire, je l'en empèche pas, surtout s'il lui "donne un sens"
maintenant, c'est clair que d'un point de vue ludique, je trouve bien plus intéressant de jeter à mes joueurs des trucs qui les obligent à inciter leurs persos à se dépasser, même s'ils prennent des risques
plutôt que (comme je connais certains mj qui en sont friands) de les attendre en embuscade et les forcer dans des situations ou il n'y a pas d'issue réelle.
Je ne dis pas que l'issue doit toujours être "bonne" ni entrainer un happy end mais que je préfère jouer la loi des conséquences : si un joueur en arrive à devoir suicider son personnage pour protéger des intérets supérieurs (l'honneur de son clan, de l'empire, de ses amis...), c'est parce qu'il aura échoué à saisir les autres alternatives qui lui auront été offertes de réussir
pas parce que "c'est comme ça que ça fonctionne les samurai". Même dans les trucs les plus carrés (se venger d'un vieil ennemi en sachant que l'on va droit à la mort par exemple) je tente d'offrir des alternatives crédibles, même si elles ne sont pas forcément satisfaisantes pour le joueur (alors qu'elles pourraient l'etre pour le perso) ni forcément évidentes à percevoir. Et après, je laisse le pj mener son personnage comme il l'entend.
disons en résumé que lorsque je songe aux risques probables que je fais courir à mes joueurs (ou que je rédige un truc impliquant des personnages romancés), je me pose toujours la question suivante : si cet embranchement là mène à une mort, est-ce obligatoire
si non, quelles sont les autres manières que les pjs auraient de réussir quand même
si oui, doit-elle forcément être honorable ou honteuse ?
et je me laisse autant que possible le maximum d'options, ce qui fait que généralement, quand on en arrive à songer sérieusement à s'ouvrir le ventre à ma table, ça n'est pas parce qu'on a botché un jet de dés d'Etiquette ou que l'on a eu 1 minute d'inattention ou de mauvaise interprétation d'un perso correct
le jour ou un mj me fait un coup pareil, je quitte sa table aussi sec et par conséquent, j'essaie de me rappeler que même s'ils jouent des samurai, férus d'honneur, d'étiquette et de courage, je ne suis pas forcément obligé de prendre mes joueurs en otage en les obligeant à chaque respiration à risquer la vie de leurs persos
y a les combats pour ça
l'honneur, je préfère qu'il ait un sens et que selon la forme de Shinsei "échouer donne la possibilité de recommencer plus intelligemment"
le joueur peut recommencer
mais si ça n'est pas indispensable autant qu'il le fasse avec le même personnage, non ? même si c'est pour qu'il meure ensuite, ça lui donnera une véritable densité et il pourra dire qu'il est mort au combat ou parce qu'il a voulu être lui-même jusqu'au bout
pas parce qu'un type planqué derrière un paravent qui se targue d'avoir lu davantage de choses que les joueurs a décidé que leur interprétation ne convenait pas à ce qu'il considérait comme étant "jouer un samurai honorable"
j'aime tous les styles de jeu, sauf un
celui ou l'on prend les joueurs les joueurs en otages en leur imposant une vision du monde stérile, archétypique dans laquelle on ne leur laisse aucune place pour maneuvrer.

voilà pourquoi je refuse de faire jouer un scénario du type "le moindre mal"
pourquoi ? parce que quoi que fassent les joueurs, qu'ils soient géniaux ou des brèles, au mieux, quel que soit leur talent, ils devront forcément choisir entre garder un personnage déjà grillé qui ne vivra plus jamais une vie normale ou "mourir avec honneur" pour les besoins du scénarion auquel il ne pouvait échapper. tout ça parce qu'ils ont mis les pieds dans un truc choisi par le mj et contre lequel ils ne pouvaient absolument rien faire.
je plains tous ceux qui jouent à des tables ou on les incite à venir se distraire de cette manière : choisis la claque que tu va prendre et de toute manière, ça ne t'apportera strictement rien par la suite
si les joueurs doivent prendre des risques, autant que ce soit pour quelque chose d'utile. Ils sont là pour s'amuser et s'ils doivent mourir, j'aimerai autant que possible qu'ils y trouvent plus de sens (et de plaisir paradoxalement) que de se dire "on m'a pris pour un con en me demandant de jouer à pile ou face sans me laisser la possibilité de refuser de lancer la pièce"
- matsu aiko
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				Seppun Kurohito
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 quelle tragédie.
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