[SPOILER] Isawa Tsuke, l'ami des poètes

Message par **Kakita Inigin** » 24 févr. 2005, 08:28

Pas trop en effet ... surtout que les 4 5 6 ont été diffusés en premier !

J'aime bien le terme "koala".

Pour les Shug, entièrement d'accord (à part que chez moi les prêtres sont des shug normaux, faut bien guérir les gens). une questio=n qui n'est jamais discutée c'est que font les shugenja-ko aprsè leur marriage ? Est-ce qu'elles ont le droit de continuer, par exemple, leurs recherches de sorts ?

Tetsuo · Message par **Tetsuo** » 24 févr. 2005, 09:20

Pour les shugenjas il y a une solution simple et agréable de tempérer les ardeurs des joueurs :
Interpréter les sereïs.

Il ne faut surtout pas perdre de vue que les shugenja utilisent les esprits pour faire leurs sorts, et les esprits peuvent être capricieux.

C'est d'ailleurs expliqué dans le livre de base, notamment sur les trois rituels de base (sensation, communion, évocation).

Il serait peut être plus plaisant de faire obtenir les 'sorts' aux shugenjas de manière rôle play : le shugenja s'attache les services d'un sereï qui fera une action à sa demande, mais c'est un pacte, le shugenja s'engageant à lui rendre un service.

Exemple :
shugenja négocie avec un sereï du feu d'importance faible (rang 1), en échange d'un service mineur le sereï accomplira 3 tâches par jour à la demande du shugenja (il a 3 en feu). Le service mineur est de faire du feu ou d'attiser un feu au moins 1 fois par jour.

Bayushi Ryumi · Message par **Bayushi Ryumi** » 24 févr. 2005, 17:23

Concernant les shugenja-ko après le mariage.

Ce ne sont pas des bushis, donc elles ne sont pas soumises aux mêmes astreintes que les samourai-ko.

Ce sont avant tout des lettrées, des pretresses des fortunes ayant un don rare. Donc, à mon sens, elles conservent leur prérogative une fois mariées.

Je donne pour exemple des Shugenja-ko comme Isawa Taeruko ou Hida Rohiteki (pour des célèbres).

Message par **Kakita Inigin** » 24 févr. 2005, 17:30

En fait ce qui me posait question c'est le fait qu'elles soient sensées tenir la maison de leur époux. Ce qui me paraît légèrement difficile à concilier avec des recherches poussées (bon après elles sont pas forcées d'être en recherche de sorts) si le domaine conjugal est conséquent.

Ding On · Message par **Ding On** » 24 févr. 2005, 18:08

Oui mais en cas de domaine conséquent, y a le karo qui est là pour ça non ?

Message par **Kakita Inigin** » 25 févr. 2005, 10:32

Ding On a écrit :Oui mais en cas de domaine conséquent, y a le karo qui est là pour ça non ?

Gérer le domaione d'un point de vue investissements, gestion des ressources, administration quoi, tandis que le karo il me semble s'occupe surtout des magistrats et de la justice (cf livre de base). De toute manière ils marchent main dans la main (heu ... ils travaillent ensemble plutôt)

Pénombre · Message par **Pénombre** » 25 févr. 2005, 10:57

les épouses supervisent la tenue de la maison, elles ne collent pas forcément la main à la pâte selon la richesse de la famille qui peut très bien avoir un certain nombre de serviteurs (les femmes samurai ne font que rarement elles-mêmes la cuisine entres autres...)

elles gèrent le pécule familial et s'entretiennent avec les artisans et fournisseurs pour les achats et travaux nécessaires. Selon comment la dame procède, à qui elle a affaire et si elle parvient à contrôler les dépenses de son époux en parvenant à éviter qu'il obtienne des rallonges sur l'argent qu'elle lui reverse pour ses frais personnels, ça peut très bien ne pas demander excessivement de temps ou d'efforts

surtout si la dame délègue certains aspects de la gestion à un serviteur compétent ou est parvenue à se faire respecter des artisans/commerçants locaux

ça, c'est pour le samurai de base rang de gloire 1

pour le gars qui a des fonctions officielles, son épouse fonctionne surtout comme une intendante de domaine et (pour travailler dans la partie si j'ose dire), il y a des gens qui s'investissent beaucoup pour superviser ce qui se passe, d'autres moins et certains quasiment pas

il y a des samurai de rang inférieur qui gèrent certains aspects techniques du quotidien et des heimin qui coordonnent l'activité des serviteurs. Les dames (ou leurs époux) qui se promènent sur leurs domaines pour voir comment se passent les choses de manière régulière sont peu nombreux et selon les clans on peut considérer ça comme une lubie, de la sagesse ou même comme s'abaisser à prendre en compte des contingences qu'un seigneur n'a pas à prendre en compte

en caricaturant : l'homme dit "je veux", sa dame dit "on a les moyens de le faire en fonction de nos ressources et de nos dépenses incontournables" et les autres se débrouillent pour que ça devienne la réalité

la femme samurai qui se contente d'être une épouse a pas mal de temps "libre" en fait, ce qui ne fait que lui donner l'occasion de se perfectionner dans la musique, la peinture, la poésie, de taper la causette avec les autres dames et plus généralement de veiller à ce que l'image du foyer ne soit jamais ternie ni par sa tenue, ni par les commérages bien qu'elle y participe également.

les samurai qui ne sont pas accaparés par leurs devoirs prenants ont des "disponibilités" qu'ils utilisent pour entretenir et développer les talents qui leur permettent de préserver et accroitre leur réputation, ce qui inclut l'escrime, la magie, la littérature, les relations sociales et j'en passe

en fait, le système tourne vraiment pour eux et en échange on attend d'eux qu'ils soient prèts à n'importe quel moment à mourir, pour rien si nécessaire

Bayushi Ryumi · Message par **Bayushi Ryumi** » 25 févr. 2005, 11:18

Encore une fois, Pénombre-san tout cela est fort complet.

Je rajouterais juste une chose, que j'ai lu et bien retenu, l'épouse décide du montant de finance qu'elle donné à son époux pour ses dépenses

Pénombre · Message par **Pénombre** » 25 févr. 2005, 12:40

tout à fait

maintenant, comme à rokugan "pas vu = pas pris" et qu'on ne se mèle jamais des affaires des autres, les épouses qui se font cogner dessus par leur brute d'époux sont assez généreuses en la matière...

toutes les femmes n'épousent pas des hommes respectueux des coutumes (ces mêmes coutumes qui leur donnent le beau rôle ne serait-ce qu'en matière de répudiation ou d'accusations d'adultère par exemple...) ni ne sont Matsu ou Otaku