Haiku, Tanka, poésie japonaise, cuvée 2006
Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
- matsu aiko
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Je suis entrée dans l’antre
Mes ancêtres me guidant
Pour l’Empire
Mon sabre fut le premier
A toucher notre ennemi
L’abattit
Mais sa griffe m’a marquée
En mourant il m’a frappée
M’a maudit
Dehors rien n’avait changé
Mais je n’étais plus la même
Avilie
Je suis partie dans le froid
J’ai laissé derrière moi
L’innocence
Mon manteau de gloire est sale
Ma crinière d’or ne luit plus
Déchéance
Voyez la pestiférée
Face aux regards de mes frères
Le silence
Irréparable fêlure
Me projetant sans merci
Vers l’ordure
Sang noir courant dans mes veines
Enfermée en moi-même
Corrompue
Lèpre ignoble, dévorante
Combat perdu d’avance
Amertume
Puisque la mort m’est déniée
Puisqu’il faut que j’endure
La Souillure
Plutôt que pourrir sur pied
Bientôt seule je partirai
Vers le Mur.
Mes ancêtres me guidant
Pour l’Empire
Mon sabre fut le premier
A toucher notre ennemi
L’abattit
Mais sa griffe m’a marquée
En mourant il m’a frappée
M’a maudit
Dehors rien n’avait changé
Mais je n’étais plus la même
Avilie
Je suis partie dans le froid
J’ai laissé derrière moi
L’innocence
Mon manteau de gloire est sale
Ma crinière d’or ne luit plus
Déchéance
Voyez la pestiférée
Face aux regards de mes frères
Le silence
Irréparable fêlure
Me projetant sans merci
Vers l’ordure
Sang noir courant dans mes veines
Enfermée en moi-même
Corrompue
Lèpre ignoble, dévorante
Combat perdu d’avance
Amertume
Puisque la mort m’est déniée
Puisqu’il faut que j’endure
La Souillure
Plutôt que pourrir sur pied
Bientôt seule je partirai
Vers le Mur.
- Kitsuki Katsume
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LH 815 Francfort-Barcelone
Azur, plumes blanches
Epissures délicates
Douces aux pieds des anges
La beauté s’exhale
L’âme soupire, s’étire
Comment croire au mal
Joie imprécise invincible
Pure élégance du chant
Lisses pensées parallèles
Rivière limpide - poèmes
Azur, plumes blanches
Epissures délicates
Douces aux pieds des anges
La beauté s’exhale
L’âme soupire, s’étire
Comment croire au mal
Joie imprécise invincible
Pure élégance du chant
Lisses pensées parallèles
Rivière limpide - poèmes
Dernière modification par matsu aiko le 30 nov. 2006, 21:14, modifié 3 fois.
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Your skin soft as feathers
I hold you in my arms ;
No one will do you harm
As long as I am there.
Hush, my little one,
Against my shoulder ;
The gift of your smile
The gift of your trust.
My tenderness
Is an ocean ;
My love gives me
Strength of Titans.
My angel,
Close your eyes ;
One more kiss
Kiss goodnight.
I hold you in my arms ;
No one will do you harm
As long as I am there.
Hush, my little one,
Against my shoulder ;
The gift of your smile
The gift of your trust.
My tenderness
Is an ocean ;
My love gives me
Strength of Titans.
My angel,
Close your eyes ;
One more kiss
Kiss goodnight.
Dernière modification par matsu aiko le 30 nov. 2006, 21:15, modifié 4 fois.
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You can’t hold sand with knotted fists
You can’t eat food with clenched teeth
Water will run out if you squeeze
Tread lightly, tread lightly
The bubble of happiness will break if you poke
Don’t tarry too long on things of the past
Don’t worry too much about the future
Tread lightly, tread lightly
Regrets are a chain we wrap around our guilt
Memory is a trap we love to get caught in
If you look behind, you won’t see the crossing
Tread lightly, tread lightly
Present is a glass flower
As fragile, as wonderful
It can break into shards
It promises the rainbow
You can’t eat food with clenched teeth
Water will run out if you squeeze
Tread lightly, tread lightly
The bubble of happiness will break if you poke
Don’t tarry too long on things of the past
Don’t worry too much about the future
Tread lightly, tread lightly
Regrets are a chain we wrap around our guilt
Memory is a trap we love to get caught in
If you look behind, you won’t see the crossing
Tread lightly, tread lightly
Present is a glass flower
As fragile, as wonderful
It can break into shards
It promises the rainbow
- Kakita Inigin
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Salade aux oeufs frais
Repas paroisse locale
Ai repris trois fois
Plumes chamarrées
De dentelles noire et grise
Aigle noir sur scène
Bijoux noirs peau fauve
Ondulations de dentelles
... Chant de bénitier !
Bottes qui se traîne
Ecorchant le sol pas mou
Singe noir sur scène
Chanson tous ensemble
Valse sur parquet ancien
Grêle de St Jean
Les danses passées
Non je ne regrette rien
Non plus le futur
La nièce sur scène
L'oncle bras croisés au pied
Egal regard noir
Deux lune d'automne
Tournent montant sous les voiles
D'une robe fine
Repas paroisse locale
Ai repris trois fois
Plumes chamarrées
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Aigle noir sur scène
Bijoux noirs peau fauve
Ondulations de dentelles
... Chant de bénitier !
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Ecorchant le sol pas mou
Singe noir sur scène
Chanson tous ensemble
Valse sur parquet ancien
Grêle de St Jean
Les danses passées
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Enfant Château triste
Drapeaux cerfs-volants déchus
Adulte à présent
Lavande et lotus
Cuiller reposant instable
Thé ocre bol bleu
Tempête de pieds
Vingt composés ce jour d'hui
Dix-sept par dix-sept
Sac de papier kraft
Décoré feuilles écloses
L'Ithée du jardin
Papillon posé
Inerte sur le sol d'hiver
C'est un camélia
Rangées d'edelweiss
Tristes pensées tôt écloses
Ciel gris de la serre
Drapeaux cerfs-volants déchus
Adulte à présent
Lavande et lotus
Cuiller reposant instable
Thé ocre bol bleu
Tempête de pieds
Vingt composés ce jour d'hui
Dix-sept par dix-sept
Sac de papier kraft
Décoré feuilles écloses
L'Ithée du jardin
Papillon posé
Inerte sur le sol d'hiver
C'est un camélia
Rangées d'edelweiss
Tristes pensées tôt écloses
Ciel gris de la serre





