La Voix De Rokugan

Cet animal noir
Qui court, museau dans les herbes
Est-ce chien ou chèvre ?

Sabre sur la souche
Les coulures de rouille ont
Pollué les mousses

De retour

Cachée sous les arbres
Elle s'était bien cachée
La maligne grotte.

Douceur du printemps
Dans la nuit résonne fort
Les cris de la vogue.

Dans la tiède nuit
Pour panser mon coeur blessé
JE chante et compose.

Couché sur le dos
LE monde n'est qu'océan
Parsemé d'écume.

S'écoule à mes pieds
Pour bercer mon coeur poète
Lentement l'Isère.


La suite, sur mon blog....

Assis sous un arbre
Serein j'observe les autres
plus ou moins tendus.

Feuilles du platane
Font un bien beau parasol
Serein je souris.

Ce bien être en moi
Fais un bien bel ersatz
D'illumination.

Sans elle ce soir
La sollitude me frappe
Rend mon coeur si lourd

Course aride
Coeur las de jeux frivoles
Est-elle toujours là?

Le miroir du ciel
Pour contempler les nuages
Rêves fugitifs

L'hiver a duré,
Tout est désormais en fleur,
Mais j'ai encore froid.

L'esprit embrumé
Par le poids des années seul
Mon âme engourdie

Toujours effleurer
Les mots du fond de l'âme
Restent les gestes

Des étreintes glaciales
On finit par se lasser

Délacer les mots
Qui troublent mon âme lasse
Poème pour rire

La pluie encore
M'enroule dans ses gouttes
Eclat de rire

Recueil avalé
Quand la page est refermée
Demeure un soleil

Un blanc de coton
Rappelle au rouge nouveau
Le temps du passé

J'avais oublié
La douleur de ton regard
Et le blanc des murs

Cette chambre est froide
Vide de ta présence