[Culture] Les shugenja du Japon
Modérateurs : Magistrats de Jade, Historiens de la Shinri
Ben je voyais plus "coller" mais tout en "simplifiant".
Je sais pas, mes joueurs étaient pas des génies mais c'est pas qques mots en jap' qui leur faisaient perdre tt leur repère. Qd à D&D on arrive à assimiler ce que sont les guerriers, voleurs, roublards, rôdeurs, paladins, mages, clercs, etc. et qu'on y rajoute les races, personne semble perdu. Alors ajouter une ou deux classes en plus de bushi/shugenja/moine/courtisan me parait pas la mort mais apparemment je suis le seul...
Je sais pas, mes joueurs étaient pas des génies mais c'est pas qques mots en jap' qui leur faisaient perdre tt leur repère. Qd à D&D on arrive à assimiler ce que sont les guerriers, voleurs, roublards, rôdeurs, paladins, mages, clercs, etc. et qu'on y rajoute les races, personne semble perdu. Alors ajouter une ou deux classes en plus de bushi/shugenja/moine/courtisan me parait pas la mort mais apparemment je suis le seul...
Hitler, qui était beaucoup plus petit que Mannerheim (Mannerheim mesurait plus de 1,90 m), portait des talonnettes et avait demandé à ses photographes de trouver un angle favorable pour la photo officielle.
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- Mugen
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Hum... toutes mes souces (sengoku compris) insistaient jusqu'à présent sur "attention à ne pas mélanger Yamabushi et Yamabushi". Evidemment, si ce ne sont pas des homophones, la différence est plus facile à faire...
Sinon, moi je reste sur mon idée que L5R aurait en fait dû plus se détacher de ses ouvrages de référence sur le Japon, au premier rang desquels se trouvait Bushido (dont on appréciera avec intéret la décomposition... fantaisisite de "Shugenja" : Shu = "suivant" et genja ="magie" oO).
Sinon, moi je reste sur mon idée que L5R aurait en fait dû plus se détacher de ses ouvrages de référence sur le Japon, au premier rang desquels se trouvait Bushido (dont on appréciera avec intéret la décomposition... fantaisisite de "Shugenja" : Shu = "suivant" et genja ="magie" oO).
- Bayushi Ryumi
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Ben qd je lis la descro de Akaguma en début de topic, ça donne pas trop cette impression. Mais bon, je disais pas du mal de L5A dans l'absolu hein, pas la peine de brandir les amis japonais pour défendre le jeu non lus.
Hitler, qui était beaucoup plus petit que Mannerheim (Mannerheim mesurait plus de 1,90 m), portait des talonnettes et avait demandé à ses photographes de trouver un angle favorable pour la photo officielle.
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- Isawa Tsube
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Au bucher!!!Ding On a écrit :pas la peine de brandir les amis japonais pour défendre le jeu non lus.
Bon plus de classes, je suis pas un accro des classes donc des grands concepts comme un combattant, un beau parleur, un mystique et un magicien (et une ombre furtive qui reste planquée dans la nuit mais chut), ça me va personnellement. Aprés, le jeu aurait trés certainement gagné en diversité.
- KamiSeiTo
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Re: [Culture] Les shugenja du Japon
Le 21 Dec à 14h38 :
Certaines choses m'impressionneront toujours... 
Le 21 Dec à 17h43 :Usagi a écrit :D'ailleurs (peut-être pour un autre thread) c'était quoi, au-japon-et-non-pas-à-Rokugan-hin-on-est-bien-d'accord, les shugenja?
Akaguma a écrit : Pour répondre à Usagi-sama, au Japon, les shugenja 修験者 sont des...
Dernière modification par KamiSeiTo le 23 déc. 2006, 15:28, modifié 2 fois.
Si Dieu existe, sur que c'est un jaunophile!! n_n
- Akaguma
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Re: [Culture] Les shugenja du Japon
voilà, je viens d'éditer (plusieurs fois) mon premier post pour ajouter des précisions !!!
il faut dire que c'est un sujet que je connaissait déjà assez bien ! Un coup d'oeil à Wikipedia pour les détails, et voilà !Usagi a écrit :Certaines choses m'impressionneront toujours...
Je me demande bien où ils ont trouvé leur autre yamabushi !Mugen a écrit :Hum... toutes mes souces (sengoku compris) insistaient jusqu'à présent sur "attention à ne pas mélanger Yamabushi et Yamabushi". Evidemment, si ce ne sont pas des homophones, la différence est plus facile à faire
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J'aime toujours autant les écrits d'Akaguma-dono qui me fait à peu près le même effet qu'à Rom1 "une image forte : un ascète parcourant la campagne, avec son baton tintinabulant et sa caisse dans le dos".
Une petite histoire pour aller avec la description, écrite en 1966 par Shinohara Shirô, prêtre du sanctuaire de Nachi, d'après les mémoires du grand maître Osawa Enkaku sur la noyade volontaire du yamabushi Jitsukaga en 1884 :
Un jour que l'on avait mis du thé à sécher devant la porte de la maison Doi de Owase, un dragon blanc apparut au milieu de ces feuilles de thé. A cette vue, effrayé, le maître de maison voulut l'abattre au moyen d'un baton, mais le serpent disparut.
Le lendemain, la jeune fille de la maison contracta une forte fièvre et fut jetée dans un état proche de la folie. Comme on s'enquit par divination de l'origine de ce mal étrange, il fut décrété que c'était là le fait du dragon blanc. Bien que des moyens divers aient été essayés, la guérison ne put être obtenue. Aussi fit-on appel au sendatsu (directeur de pélerinage) Jitsukaga, qui pratiquait alors l'ascèse de la cascade de Nachi. Conduit à la maison Doi, il y fit un service d'invocations, durant lequel l'état de la jeune fille s'améliora. Mais lorsqu'il sen retourna, le mal empira de nouveau. La fille Doi fut alors conduite auprès du maître de Nachi, qui lui fit subir le grand rituel secret de l'hikime.
La jeune fille, entrant ainsi en état de possession, révéla à Jitsu-kaga : " Je suis la divinité dragon à neuf têtes de Owase. Tandis que je me manifestais pour prendre en offrande le thé de la maison Doi, on a voulu me tuer. Par bonheur, j'ai pu sauver ma vie, mais j'ai décidé de povoquer l'extinction de la famille Doi. Ignorant les arcanes du rituel secret de l'hikime, j'ai dû me soumettre à la loi de Jitsukaga et m'avouer vaincu. Masu désormais m'appliquant moi aussi à la pratique de l'ascèse, je combattrai dans cette lutte de pouvoirs."
A ces mots, il disparut, la jeune fille retrouva son état normal et rentra chez elle saine et sauve. Peu après, Jitsukaga perdit la lutte et, désemparé, rassembla un grand nombre de gens. Il célébra le grand service des cent huit lampes. Puis, se substituant à la jeune fille qui subissait la malédiction de la divinité dragon, durant la nuit il se jeta dans la cascade. Au plus profond de celle-ci, il conserva la position assise de méditation.
Le grand maître Gkidô de l'ermitage Gyôja-bô de Zenki vint et fendit l'eau des neuf et dix mûdra secrets de l'épée. Puis, mettant un radeau à l'est du pied de la chute, il y hissa Jitsukaga. Il enterra son corps dans le lieu de retraite de celui-ci. Mais comme c'était là une souillure pour cette terre sacrée, il fut ensuite transporté dans le cimetière de Jô-no-o.
Une petite histoire pour aller avec la description, écrite en 1966 par Shinohara Shirô, prêtre du sanctuaire de Nachi, d'après les mémoires du grand maître Osawa Enkaku sur la noyade volontaire du yamabushi Jitsukaga en 1884 :
Un jour que l'on avait mis du thé à sécher devant la porte de la maison Doi de Owase, un dragon blanc apparut au milieu de ces feuilles de thé. A cette vue, effrayé, le maître de maison voulut l'abattre au moyen d'un baton, mais le serpent disparut.
Le lendemain, la jeune fille de la maison contracta une forte fièvre et fut jetée dans un état proche de la folie. Comme on s'enquit par divination de l'origine de ce mal étrange, il fut décrété que c'était là le fait du dragon blanc. Bien que des moyens divers aient été essayés, la guérison ne put être obtenue. Aussi fit-on appel au sendatsu (directeur de pélerinage) Jitsukaga, qui pratiquait alors l'ascèse de la cascade de Nachi. Conduit à la maison Doi, il y fit un service d'invocations, durant lequel l'état de la jeune fille s'améliora. Mais lorsqu'il sen retourna, le mal empira de nouveau. La fille Doi fut alors conduite auprès du maître de Nachi, qui lui fit subir le grand rituel secret de l'hikime.
La jeune fille, entrant ainsi en état de possession, révéla à Jitsu-kaga : " Je suis la divinité dragon à neuf têtes de Owase. Tandis que je me manifestais pour prendre en offrande le thé de la maison Doi, on a voulu me tuer. Par bonheur, j'ai pu sauver ma vie, mais j'ai décidé de povoquer l'extinction de la famille Doi. Ignorant les arcanes du rituel secret de l'hikime, j'ai dû me soumettre à la loi de Jitsukaga et m'avouer vaincu. Masu désormais m'appliquant moi aussi à la pratique de l'ascèse, je combattrai dans cette lutte de pouvoirs."
A ces mots, il disparut, la jeune fille retrouva son état normal et rentra chez elle saine et sauve. Peu après, Jitsukaga perdit la lutte et, désemparé, rassembla un grand nombre de gens. Il célébra le grand service des cent huit lampes. Puis, se substituant à la jeune fille qui subissait la malédiction de la divinité dragon, durant la nuit il se jeta dans la cascade. Au plus profond de celle-ci, il conserva la position assise de méditation.
Le grand maître Gkidô de l'ermitage Gyôja-bô de Zenki vint et fendit l'eau des neuf et dix mûdra secrets de l'épée. Puis, mettant un radeau à l'est du pied de la chute, il y hissa Jitsukaga. Il enterra son corps dans le lieu de retraite de celui-ci. Mais comme c'était là une souillure pour cette terre sacrée, il fut ensuite transporté dans le cimetière de Jô-no-o.
En cherchant la voie, vous trouverez le vide. Dans le vide est la force sans le mal.
- Akaguma
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Oui... c'est une erreur courante dans plein de bouquins en langue occidentale !
J'ai eu l'occasion de rencontrer Bosse et Michetz, les auteurs de Kogaratsu, lors d'un festival de BD où on a discuté une petite heure de Japon médiéval. Je me suis permis de leur faire part de cette grosse confusion !
Même l'article de Wikipedia sur les yamabushi (tant en français, en anglais, et en espagnol) fait un gros mélange, ne serait-ce qu'avec la superbe photo de sôhei qu'il y a en illustration. Quand on compare avec l'article en japonais, on se rend compte qu'ils ne parlent pas tout à fait de la même chose !
J'ai eu l'occasion de rencontrer Bosse et Michetz, les auteurs de Kogaratsu, lors d'un festival de BD où on a discuté une petite heure de Japon médiéval. Je me suis permis de leur faire part de cette grosse confusion !
Même l'article de Wikipedia sur les yamabushi (tant en français, en anglais, et en espagnol) fait un gros mélange, ne serait-ce qu'avec la superbe photo de sôhei qu'il y a en illustration. Quand on compare avec l'article en japonais, on se rend compte qu'ils ne parlent pas tout à fait de la même chose !


