Haiku, Tanka, poésie japonaise, cuvée 2007

[Kitsuki Katsume]

A Toturi le ronin !

Victoire amère
Chaque destin n'est joué
Qu'à l'ultime instant

[Iuchi Mushu]

Longue absence
Mes pas me ramènent enfin
Parmi mes amis

Joies et peines mélangées
Résonnent les murs

[Shosuro Uso]

Il se répétait
Tant sa joie était immense
D'être parmi nous

"Double post", par Shosuro Uso

[Iuchi Mushu]

Ses yeux sourirent
Sous le chapeau de paille
De longs cheveux noirs

La confondre, on pourrait
Mais de près, rien ne trompe

[Shosuro Uso]

Je crus vois un homme
Mais je fus rempli de joie
De m'être trompé

Une beauté radieuse
Est le prix de mon erreur

"Des erreurs comme ça, je veux bien en faire tous les jours", par Shosuro Uso

[Tetsuo]

Délicat pétale,
Dans la plaine perce la neige,
Retour du printemps

[Kakita Inigin]

oh ben ...

Surprise au matin
Dans les étendues neigeuses
Retour des Licornes !

[Iuchi Mushu]

Deux ans déjà, oui
Le temps a fait son office
Mais rien n'a changé

L'automne étale ses tons
Frissonne sous le vent frais

[matsu aiko]

Les feuilles volent
Sous les sabots des chevaux
Noire odeur d'humus

Montures allant à l'amble
Dans un chemin familier

[Kyorou]

Tête dans le cul
Second café s'impose
Je hais le matin

[Shosuro Uso]

Il nous faut parfois
Pour devenir papillon
Nous sentir chenille

Des brumes de ton matin
Emergera le Soleil

"L'avantage du matin, c'est qu'il ne dure que jusqu'à midi", par Shosuro Uso

[Kakita Inigin]

Pas de café noir
Pourtant une forme olympique
Levé à onze heures

[Shosuro Uso]

Réveil bien tardif
Le Soleil est déjà haut
Voguant dans les Cieux

On sent en toi le porteur
Du mon des Marumoto!

"Inigin est une marmotte", par Shosuro Uso

[Kyorou]

Il vient me narguer
Se gausse de mon malheur
Saleté de Grue...

[matsu aiko]

Tout comme le coq
L'échassier chante le mieux
Les pieds dans le fumier